Sauf disposition contraire, le produit que vous achetez s’accompagne d’un service après-vente. Cette prestation complémentaire du vendeur vous assure un remplacement ou une réparation en cas de défaillance. Voici l’essentiel à connaitre sur vos droits en tant que client.

Le service après-vente est encadré par le contrat

Lors d’un achat, le contrat détermine l’existence ou non d’un service après-vente. Cette prestation n’est pas obligatoire. Si le produit fait l’objet d’une garantie, le contrat devrait préciser les types de prestations. Un service après-vente peut être entièrement gratuit surtout pour la main d’œuvre. Par contre, l’achat de pièce peut être facturé. Certains types de panne sont également exclus du contrat. Pour les appareils électroniques, les dégâts suite à une surtension ne sont pas garantis.

Les différentes formes de garantie du vendeur

La garantie légale oblige le vendeur à prendre ses responsabilités en cas de vices cachés. Si jamais le produit est défaillant dès le déballage, le client peut le rendre, conformément à l’article 1641 du Code civil. Légalement, l’acheteur a le choix entre réparation et remplacement. La garantie commerciale est supplémentaire. Argument de vente, elle assure une prestation pendant une durée assez longue. La main-d’œuvre et les pièces seront gratuites. La possibilité de remplacement est aussi courante.

Les recours en cas de litige avec un commerçant

En cas de litige, le mieux serait de parler de vive voix avec le vendeur. Ce dernier doit faire une action pour dédommager. Autrement, l’affaire peut être portée devant un tribunal d’instance. Le juge convoque les deux parties par voie d’huissier. La plupart du temps, le vendeur agit dès la réception de la lettre de mise en demeure. Si l’affaire est portée en justice, la saisine est limitée à 3800 euros. Pour le cas des achats faits depuis Internet, la FEVAD ou Fédération des entreprises de vente à distance peut apporter son aide.